Quand nous sommes arrivés à São Paulo la première chose que l’on a remarqué était le nombre de tags et de graffitis. Partout où l’on regardait : des graffitis. Mais je pense que São Paulo est le seul endroit de notre voyage où on a eu une mauvaise météo et l’endroit où, proportionnellement, on est le moins sortis. Mais après cela c’était Paraty.

Paraty est une chouette petite ville au bord de la mer où on est resté 6 jours, de quoi faire un peu d’école et se poser un moment. Pendant ces 6 jours on a visité la ville, fait un tour sur un petit bateau de pêche et nous tremper les pieds. Le jour de notre départ pour Rio de Janeiro on était en train de faire nos bagages et de notre sac d’habits sort une araignée géante… Je peux vous assurer que moi et ma maman nous avons failli nous cogner la tête au plafond tellement on a sauté !

À Paraty, on a eu la chance de voir d'extraordinaires insectes, comme des fourmis au thorax doré ou un insecte aux ailes dorées, de la grandeur du pouce d'un adulte. Puisqu'il y en avait tellement, il y en avait dans notre appartement aussi. Qui dit insectes, dit moustiques... on s'est fait dévorer. On a pu observer de très beaux papillons de toutes tailles et de toutes couleurs et des papillons de nuit. Les geckos se régalaient de ce festin. On a aussi pu voir des oiseaux de couleur qu'on ne voit jamais en Suisse, verts, rouges, oranges, jaunes et bleus.
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Après environ 3h de voiture (si vous pouvez éviter de conduire au Brésil si vous y allez en vacances, faites seulement car, d’après mes parents, c’est un enfer) nous sommes enfin arrivés à notre hôtel à Rio. On est seulement restés un jour à Rio mais c’était bien assez. On a pu visiter la plage et ses gigantesques vagues, regarder un match de football et voir une personne morte dans la rue couverte par une couverture antifeu et gardée par un policier 😊… En rentrant à l’hôtel on a croisé le chemin d’une personne qui se faisait arrêter par des policiers. En étant arrivés à notre résidence, nous avons pu savourer la joie d’être à l’abri et de ne pas constamment être en état d’alerte.

​Quand je suis arrivé au Pérou, je n’avais pas dormi depuis plus de 24 heures, à cause des changements de vols… et je ne pouvais plus tenir mes yeux ouverts. Mais après une bonne sieste, nous étions tous prêts pour partir visiter Lima…

Lima est une ville très touristique et on s’y fatigue rapidement. Nous avons tout de même visité les catacombes d’une ancienne église datant de la colonisation espagnole du Pérou. Les catacombes contenaient les ossements de plus de 25'000 personnes. Ceux-ci étaient arrangés d’une manière très particulière, en « bacs » distincts. Ainsi, il y avait des bacs de fémurs, d’humérus, des autres de radius/cubitus, des crânes, des bassins, des sacrums, des tibias… Quand je dis arrangés de manière particulière, cela veut aussi dire qu’il y avait des schémas faits d’ossements, par exemple : des chevrons faits de fémurs, des cercles faits de crânes, d’humérus et de multiples autres ossements. C’était à s’en décrocher la mâchoire…

Par contre, la ville de Cusco est très différente. Cusco est une ville autant historique que bourrée de touristes (pour vous rappeler, on en fait partie…) mais une partie de Cusco ressemble à un bidonville.

Qu’est-ce qu’un bidonville ?

Un bidonville est un groupe d’habitations construites avec des matériaux de récupération (bois, plastiques, bâches, textiles, tôles métalliques…). Ces bidonvilles d’Amérique du Sud se forment à cause du taux de pauvreté et du nombre de grands tremblements de terre ou d'autres catastrophes naturelles. Les maisons de piètre qualité et de pauvre architecture s’écroulent sous la puissance des tremblements de terre et peuvent blesser les personnes aux alentours. À cause de la mauvaise économie, les propriétaires les plus pauvres ne peuvent souvent pas reconstruire leur maison. Ils utilisent alors des matériaux trouvés dans la rue pour reconstruire une habitation. Malheureusement, cela ne fait que renforcer le danger de blessures en cas de nouvelle secousse sismique.

​Le Machu Picchu est une forteresse Inca construite dans les environs de 1450 en haut d’une montagne qui s’élève de 2'430 mètres. Le site a été découvert en 1911 par Hiram Bingham. En haut, il y a deux types de bâtiments :

• Les maisons modestes et les maisons de stockage sont construites avec des pierres inégales reliées avec du mortier (mélange d’argile, de paille et, dans le cas du Pérou, des cheveux de cochons d’inde)
• Les maisons des nobles et les temples sont construits avec des pierres de toutes tailles taillées et polies avec une telle perfection qu’il n’y a pas besoin de mortier pour les tenir ensemble. Ces bâtiments sont donc plus résistants aux secousses sismiques.

Les toits de ces maisons sont faits de chaume.

J’adore San Francisco. C’est une très belle ville (en tout cas pour la plupart) et on y a vécu beaucoup d’aventures. Je vais faire bref :

• Je me suis fait traîner derrière un bateau à moteur sur une bouée.
• On a mangé et fêté avec les amis de mes parents.
• J’ai pu passer quelques jours avec ma marraine.
• J'ai visité l'Exploratorium de San Francisco.
• Notre vol pour Lima (Pérou) a été annulé à la dernière minute. Super !

Alors on a dû aller à Dallas, attendre 5 heures à l’aéroport… Voler à Miami en pleine nuit, en arrivant à peine à prendre notre vol de connexion et en stressant comme des malades… bref, on n’en a rien vu… Bon, aurevoir l’Amérique du Nord et bonjour l’Amérique du Sud !

Quand nous sommes arrivés à Monterey, on a réussi à trouver le camping (et pas sans difficulté) mais on l’a quand même trouvé. Et après avoir monté notre tente, nous avons pu visiter un super aquarium, nommé le « Monterey Bay Aquarium » et on a réussi à se réserver une plongée avec ma maman pour le lendemain matin.
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L’eau était à 12°C à 12m de profondeur. On a pu voir des concombres de mer, des étoiles de mer, du kelp (en masse !), des poissons variés, des crabes, des éponges (et pas pour laver la vaisselle), des anémones et nous avons entendu beaucoup de claquements de dents (les nôtres, parce qu’on se gelait).