North Island: Aukland - Waitomo - Hobbiton - Rotorua - Whakarewarewa Maori Village - Lake Taupo - Omori-Pukawa - Wellington South Island: Picton - Berlin - Pancake Rock and Blowholes - Arthur's Pass - Castle Hill - Christchurch - Lake Tekapo - Goldfield Mining - Queenstown & Lake Wakatipu - Walter's Peak La Nouvelle-Zélande: Récit de nos aventures Kiwis.
Nouveauté pour nous tous, nous avons décidé de louer un camping-car ! Nous trimbalons toujours nos tentes, sacs de couchages, matelas gonflables, etc avec nous mais la météo incertaine, le froid des nuits néo-zélandaises et le besoin d’une vraie table pour faire les devoirs scolaires des enfants nous ont décidés à louer « une maison sur roues ». Les 3 premiers jours à Auckland, nous avons retrouvé nos amis de longue date, Sean et Sharon et avons fait la connaissance de leurs 3 merveilleux enfants, Amélie, Macsen et Corin. La dernière fois que nous avions vu nos amis, Sharon et moi échangions nos impressions en buvant une tasse de thé au-dessus de nos 2 ventres gonflés de vie. Nous allions être mamans pour la première fois… Sean et Sharon avaient malheureusement décidé de retourner en Nouvelle-Zélande, d’où Sharon est originaire. Un coup dur pour Kean, qui était très proche de Sean mais heureusement, avec les nouvelles technologies, leur précieuse amitié a perduré. C’est donc 13 ans plus tard que nous nous sommes retrouvés, aux antipodes de l’Europe pour notre plus grand bonheur ! 13 ans avaient passés et pourtant, on avait l’impression de ne jamais s’être quittés. Nos enfants, même s’ils ne se connaissaient absolument pas, se sont immédiatement liés d’amitié. Il faut dire que les Kiwis sont connus pour leur hospitalité et leur ouverture et cela s’est confirmé tout au long de notre périple en Nouvelle-Zélande. Après 3 jours à « faire le plein d’amitié » avec cette joyeuse famille, nous avons pris la route pour Waitomo. Je voulais absolument que les enfants voient les vers luisants des grottes néo-zélandaises. Comme de très nombreux éléments de la faune et de la flore du pays, les vers luisants des grottes sont uniques au monde et ne peuvent être trouvés qu’en Nouvelle-Zélande. Les grottes de Waitomo ne sont pas le seul endroit où on peut les admirer mais c’est l’un des lieux où ils sont les plus nombreux et c’est facilement accessible, c’était donc un bon moyen de s’assurer d’en voir… après, on pourrait en trouver, avec un peu de chance, hors du circuit touristique. Nous désirions également visiter quelques-unes des magnifiques grottes de la région. Le pays contient le plus grand nombre de grottes au monde et un immense dédale de tunnels souterrains, s’étalant sur plusieurs kilomètres, issus de la fabuleuse activité volcanique et géologique de ce « jeune morceau de terre ». Waitomo : Nous avons tout d’abord été émerveillés par la superbe forêt néo-zélandaise. Rien à voir avec les forêts que nous avions vues auparavant. Dense, pleine de fougères géantes, juste magique ! Pas étonnant que les Hobbits habitent dans ce pays, mais on reviendra sur ce point plus tard… 😊 Nous avons donc débuté par une très jolie marche en forêt, parmi les fougères, à proximité des Aranui Caves, puis nous avons pénétré les grottes aux stalactites et stalagmites enchanteresses. À 3 Km de là, nous sommes ensuite entrés dans l’une des glowworm caves. Assis dans une barque glissant dans la nuit noire, nous avons été enveloppés dans un univers souterrain vivant en parfaite autarcie. Silence absolu, hormis le léger clapotis de l’eau. Seule la constellation bleutée scintillant au-dessus de nos visages émerveillés apparaissait dans l’obscurité sinon totale. Un voyage féérique dans le ventre de notre si belle Terre! Hobbiton : Kean et moi avions décidé de garder cette destination secrète. « On dirait vraiment The Shire », nous ont pourtant dit les enfants, en regardant pas la fenêtre… C’est vrai que Sir Peter Jackson a trouvé l’endroit parfait pour Hobbiton. The Alexander Farm s’étale sur plusieurs hectares de collines verdoyantes, parsemées d’arbres séculaires et de magnifiques points d’eau. The Shire est caché par là… quelque part… Nous avons lu le Hobbit à nos enfants, bien sûr, et Kalan a regardé tous les films du Hobbit et du Seigneur des Anneaux. Zephyr, lui, n’a vu que les deux premiers films du Hobbit, car nous estimons qu’il est encore trop jeune pour regarder le Seigneur des Anneaux. Anokhi, elle, n’a pas encore visionné les films mais elle connait bien l’histoire du Hobbit, alors, pour lui permettre de vivre l’expérience comme ses frères, nous lui avons montré les passages filmés à Hobbiton. Hobbiton est très bien conçu et superbement maintenu, lorsqu’on pénètre dans The Shire, par l’étroit passage qu’a emprunté Gandalf dans sa charrette, on ne peut rester indifférent à la beauté du village des Hobbits, aux adorables maisons de Sam, de Bilbo et des autres Halflings. Leur lessive flotte au vent, leurs cheminées fument et leurs jardins potagers sont parfaitement entretenus. Les détails concernant les séances de tournage et le côté extrêmement pointilleux de Sir Peter Jackson sont absolument fascinants à entendre. Une visite fort intéressante, terminée, bien entendu, par une délicieuse boisson au Green Dragon Inn ! Rotorua : La ville sulfureuse 😊. Toute la ville sent l’œuf et la plupart des maisons ont leur spa extérieur dans le jardin. La ville est construite au-dessus d’une plaine à fort activité géothermique. « si on creuse à 30 cm, on a de l’eau chaude », nous a dit une habitante locale. Nous avons campé au Cosy Cottage Holiday Park, un camping extra bleu ciel, proposant évidemment plusieurs bassins où se baigner mais également les fameux « Hangis », des « fours à vapeur » traditionnel maoris. Les hangis sont traditionnellement placés sous terre et nécessitent un feu mais à Rotorua, les Maoris utilisent la géothermie. Ainsi, en creusant un peu le sol, ils installent leurs fours en plaçant quelques pierres au fond d'un trou creusé dans le sol, déposent leurs plats contenant la nourriture sur les pierres, recouvrent le hangi et laissent la nature cuire lentement leur repas à la vapeur. Au village Maori de Whakarewarewa, que nous avons visité, plusieurs hangis communaux sont installés au centre du village et utilisés chaque jour pour y cuire les repas des habitants ou la nourriture proposée dans le petit restaurant local. De plus, au centre du village, un grand trou contenant une source d’eau chaude à 98°C est utilisé pour cuire les légumes ou les crustacés. Ceux-ci sont alors placés dans un filet et plongés quelques secondes dans l’eau bouillante de la source. Comme la source est continuellement régénérée, l’eau n’est jamais sale. Un peu plus loin, un système élaboré de canaux transporte l’eau bouillante vers des bassins communaux, la refroidissant en chemin, afin que la température du bain soit idéale. Le village est donc fermé au tourisme après 17h00, afin que les habitants puissent bénéficier d’un peu d’intimité pour faire leur bain quotidien aux vertus apparemment thérapeutiques. Placé au-dessus de cette activité géothermique bouillonnante, le village est continuellement entretenu, afin de créer, lorsqu’une soudaine fumerole naturelle apparaît, une cheminée alternative. Cela permet de « laisser respirer la Terre » et de sauvegarder les habitations qui, sinon, risqueraient d’être détruites. La visite guidée du village Maori était très instructive ! Lake Taupo Le lac Taupo est une destination touristique prisée ; C’est un très bel endroit avec une multitude de sites magnifiques à visiter. La nature y est superbe, l’activité géothermique du lac et de ses environs est très impressionnante et les dessins maoris sont, paraît-il (malheureusement, nous ne les avons pas vus), superbes. Nous avons décidé de passer la nuit sur une petite plage ouverte au camping sauvage, à Omori. Ce soir-là, le coucher du soleil était somptueux ! Le lendemain matin, les chants des oiseaux m’ont tirée de mon sommeil de très bonne heure. Lorsque je suis sortie de la caravane, un concert de belles mélodies m’a souhaité le bonjour, c’était magnifique ! Un tui, un très bel oiseau de Nouvelle-Zélande avec 2 petits pompons blancs sur le poitrail, était perché sur une branche juste au-dessus de notre « nid ». Les arbres aux alentours étaient, eux aussi, pleins d’oiseaux divers. En me promenant en direction de la plage, un panneau explicatif annonçait une campagne régionale d’extermination des possums, fouines et rats dans le but de sauvegarder les oiseaux locaux menacés par ces prédateurs. Apparemment, les mesures mises en place fonctionnent… En arrivant sur la plage, je me suis rendu compte que celle-ci était couverte de pierres ponces. Le lac Taupo est, en effet, un lac placé dans le cratère du volcan éponyme. L’activité volcanique incessante rejette donc des pierres ponces qui flottent et se déposent sur les plages. À leur réveil, les enfants ont donc découvert ces curiosités de la nature. Ils se sont amusés à fabriquer des pendentifs avec les plus petites pierres et à lancer les plus grandes dans le lac pour les observer flotter. Wellington Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande, est une très belle ville. Le premier jour, nous avons visité le centre-ville et les Weta Cave Workshops. Les Weta Caves sont des ateliers de création de costumes, modèles, masques, objets et décors utilisés dans l’industrie cinématographique. La visite guidée des ateliers était extrêmement instructive ! Anokhi a particulièrement apprécié les ateliers des artistes… qui sait ?... Peut-être qu’elle poursuivra un jour ce genre de carrière ?... Le lendemain, nous avons visité « Gallipoli, The Scale of our War », au Te Papa Museum. La mise en scène de l’exposition a été imaginée par Sir Peter Jackson et les modèles ont été créés par les Weta Workshops. Extrêmement poignante, l’histoire de l’engagement et du sacrifice des troupes Anzacs pendant la première guerre mondiale nous a tous beaucoup émus. On oublie, en Europe, que ces troupes sont venues de Nouvelle-Zélande et d’Australie pour combattre aux côtés des alliés dans les 2 guerres mondiales. Nous avons été très émus de passer à travers une reconstitution (d’après des photos originales) de la tranchée occupée par le bataillon Maori. Les soldats Maoris avaient sculpté des visages et des symboles culturels dans les parois boueuses de leur tranchée et, avant de se lancer à l’attaque de l’ennemi, lors de l’une de leurs dernières batailles, les soldats Maoris s’étaient regroupés une dernière fois pour danser un haka. Il est dit que les Ottomans ont eu très peur de ces cris de guerre lancés avant l’affrontement. L’exposition sur l’engagement des troupes Anzacs à Gallipoli nous a tous profondément touchés. Traversée en ferry entre l’Île du Nord et l’Île du Sud : Nous avons embarqué notre camping-car sur un énorme ferry et quitté Wellington pour nous rendre à Picton, sur l’Île du Sud. Dès notre arrivée, nous nous sommes rendu compte que la South Island était bien moins touristique et beaucoup plus sauvage que l’Île du Nord. Aussi, dès notre arrivée, j’ai réalisé que l’itinéraire que j’avais prévu n’allait pas être faisable. En effet, l’Île du Sud a subi un énorme tremblement de terre (Kaikoura Earthquake), en 2016 et une partie des routes n’est toujours pas praticable. Nous allions donc devoir improviser un peu… De Picton, nous nous sommes rendus à Berlin, où nous avons campé au bord d’une rivière. Berlin est un endroit très connu pour ses horribles mouches de sable, des affreuses petites créatures qui piquent… mais vous imaginez bien que nous ne nous sommes pas arrêtés là pour ça… Lampes frontales sur la tête, nous avons emmené nos enfants pour un petit safari nocturne dans la forêt, pour y observer des glowworms. Les vers que nous avions observé dans les grottes de Waitomo couvraient alors le plafond des cavernes rocheuses, plusieurs mètres au-dessus de nos têtes mais là, dans cette forêt, les enfants ont pu observer les arachnocampa luminosa et leurs fils de soie baveux de tout près. Westport, Cape Foulwind et Pancake Rock & Blowholes : De Berlin, nous avons conduit jusqu’à Westport, où nous avons campé pour la nuit, avant de repartir en direction de Punakaiki et du Parc National de Paparoa. En route, nous avons fait un crochet par Cape Foulwind, qui porte très bien son nom 😊. Nous y avons observé les colonies d’otaries qui vivent sur la pointe rocheuse battue par le vent et les vagues. La route longeant la côte et faisant partie du Parc National de Paparoa est absolument superbe ! Malgré la pluie battante ce jour-là, nous avons pu apprécier ces impressionnants paysages côtiers où la mer et les rochers s’affrontent sans relâche. Pancake Rock et les blowholes (trous du souffle) sont facilement accessibles depuis la route. Une promenade d’une vingtaine de minutes le long d’un chemin très bien aménagé permet d’admirer ces formations géologiques stupéfiantes. Kean avait contrôlé l’heure des marées sur internet le matin-même et savait exactement à quelle heure nous devions être sur place pour que le spectacle soit le plus impressionnant, c’est-à-dire à la marée montante. S’engouffrant entre les rochers à pleine puissance, la mer se fracasse alors de manière assourdissante contre les rochers. Le bruit, comme des explosions, les vibrations du sol à chaque frappe des vagues, on est littéralement sur un champ de bataille entre les éléments naturels. C’est fascinant et effrayant à la fois. Arthur’s Pass: “S’il pleut sur la côte ouest, traversez les montagnes, il fera beau de l’autre côté ! ». La météo annonçait de la pluie pour le reste de notre séjour, alors nous avons suivi le conseil d’un habitant de l’île et avons décidé de traverser les Alpes Néo-Zélandaises en empruntant l’Arthur’s Pass. Une route magnifique qui nous a conduit à travers des paysages sublimes. Arrivés à Castle Hill, nous nous sommes arrêtés pour nous promener et escalader les gigantesques rochers présents à cet endroit. Fabuleux! Christchurch: Dès que nous avions passé le col de l’Arthur’s Pass, le temps était au beau fixe. Nous avons donc poursuivi notre route jusqu’à Christchurch sous un soleil radieux ! Dans la ville de Christchurch, nous avons retrouvé nos amis John et Sarah. Nous nous sommes parqués devant leur maison et avons eu le plaisir de partager une merveilleuse soirée en leur compagnie. Le lendemain, Kean avait un rendez-vous professionnel chez Aurecon. Les enfants et moi avions alors prévu de visiter les fameux jardins botaniques de Christchurch mais finalement, nous avons été invités à visiter les bureaux de la compagnie. Les enfants ont pu découvrir les divers projets menés par l’équipe de développeurs, c’était super intéressant ! Nous avons tout de même pris le temps de visiter les magnifiques jardins botaniques avant de reprendre la route en direction du Lac Tekapo. Lake Tekapo : Quelle beauté ! Eblouis par les eaux turquoises du Lac Tekapo et les cimes enneigées des montagnes environnantes, nous nous sommes promenés le long des berges du lac jusqu’à la petite église. La journée était radieuse, nous avons pique-niqué sur un gros rocher au bord de l’eau et profité de la superbe vue. En milieu d’après-midi, nous sommes allés aux sources d’eau chaude pour nous baigner. Lake Pukaiki: La route entre le lac Tekapo et le lac Pukaiki est majestueuse. Malheureusement, il n’y a pas assez d’endroits, le long de cette route, où s’arrêter en sécurité. La vue sur Mt Cook, de l’autre côté du lac Pukaiki était superbe mais c’est une image que nous devrons garder précieusement en mémoire car nous n’avons pas pu nous arrêter pour prendre des photos. Arrowtown : En route pour Arrowtown, nous nous sommes arrêtés dans une ancienne mine d’or, à Goldfields Mining Center. La visite guidée de la mine a retracé l’histoire de la ruée vers l’or des années 1860 dans la région de l’Otago. Nous avons pu y voir les anciennes techniques et les machines utilisées à l’époque, ainsi qu’une partie des habitations des mineurs. À la fin de la visite, nous avons même pu tenter notre chance en orpaillant une partie du lit de la rivière. Notre guide nous a appris les gestes à faire et s’en est allé en nous souhaitant « Good luck ! ». C’était très rigolo et les enfants se sont beaucoup amusés. Il faut dire que boue et gravats + eau + possibilité de trouver un trésor = enfants surexcités 😊. Après plusieurs essais infructueux, Kean a eu la chance de trouver une minuscule paillette d’or au fond de sa soucoupe ! Zephyr a, lui aussi, trouvé un minuscule morceau de pierre incrusté d’une quantité infinitésimale d’or, quelles belles trouvailles ! Beaucoup de paillettes d’or mais également des petites pépites sont encore régulièrement collectées par les visiteurs mais les quantités sont minimes et la rivière n’est donc plus orpaillée commercialement. C’est rigolo, cependant, d’y tenter sa chance un moment, par un bel après-midi ensoleillé. Cette expérience « hands-on » nous a fait prendre conscience de la patience dont devaient faire preuve les orpailleurs, de l’immense espoir qu’avaient à chaque fois qu’ils remplissaient leurs soucoupes, de la joie qu’ils devaient éprouver en trouvant de l’or dans une « lucky pan » et de la déception qu’ils devaient ressentir, la plupart du temps, lorsque qu’après plusieurs minutes de lavage, celle-ci était vide. La santé des prospecteurs était également mise à rude épreuve car ils passaient leurs journées penchés au-dessus de la rivière et les pieds plongés dans l’eau glacée. Le guide nous a expliqué que les orpailleurs européens avaient une santé bien plus fragile que les orpailleurs chinois. En effet, la Nouvelle-Zélande n’étant pas du tout cultivée à l’époque et la végétation ne contenant ni fruits ni légumes, les chercheurs d’or souffraient de carences en vitamines. Les Chinois, eux, avaient emporté des graines depuis la Chine et cultivaient de petits jardins potagers à côté de leurs cahutes. Arrivés à Arrowtown, nous avons visité le village d’orpailleurs chinois. Les petites maisons en pierres, construites bien à l’écart du centre-ville ont été conservées et restaurées. La petite ville d’Arrowtown et la province de l’Otago en général se sont très vite développées durant la ruée vers l’or. De nombreux commerces se sont ouverts et l’économie était florissante. Cependant, dès que les gisements d’or ont débuté à décliner, les prospecteurs européens ont quitté la région pour aller tenter leur chance ailleurs. Rapidement, l’économie de la région s’en est trouvée affectée. Le gouvernement de la province de l’Otago a donc invité la population chinoise à venir orpailler sur son territoire, en espérant pouvoir relancer l’économie locale. L’histoire révèle que les chercheurs d’or chinois, bien qu’invités par le gouvernement local, souffraient de bien tristes discriminations. Ils n’avaient le droit d’orpailler que les endroits qui avaient déjà été prospectés par les européens et ne pouvaient s’établir qu’à l’écart des villages. De plus, ils devaient payer une taxe supplémentaire au gouvernement local. Heureusement, les techniques utilisées par les chinois étaient efficaces et, même s’ils ne trouvaient pas les grosses pépites déjà collectées par les colons européens, ils réussissaient tout de même à trouver assez d’or pour survivre et économiser un peu. Quelques-uns, les plus chanceux, ont pu rentrer au pays mais, malheureusement, la plupart vivaient dans la pauvreté et n’ont jamais pu refaire le voyage vers la Chine. Ils sont morts en Nouvelle-Zélande et ont dû être enterrés là-bas, dans des tombes placées à l’écart des cimetières officiels. Le racisme à l’encontre des chinois était très marqué. Ils étaient comparés à des singes et diabolisés par la population de colons européens. Arrowtown est aujourd’hui une très jolie petite ville, pleine de charme. Les environs de la ville sont de toute beauté. Un endroit magnifique que nous avons énormément apprécié ! Queenstown : Nous avons rendu notre camping-car à Queenstown et nous sommes logés quelques jours dans une auberge de jeunesse super extra ! Adventure Queenstown Hostel est le paradis des backpackers. Superbe cuisine commune, douches extras, lits confortables et chouette ambiance. Les enfants ont énormément apprécié cet environnement dynamique et énergisant de voyageurs et globe-trotters. Notre jeune ado a particulièrement apprécié d’avoir un peu plus d’espace personnel. Vivre dans 10 mètres carrés avec Papa, Maman, petit frère et petite sœur n’a pas été simple pour lui. Kalan a fait preuve d’énormément de patience et de compréhension avec le reste de la famille, merci Kalan, on sait que ce n’était pas toujours simple ! Une vraie chambre était donc vraiment bienvenue après 12 jours en caravane ! Pour nous aussi, le changement a été super agréable – Enfin une bonne douche et un lit confortable… des luxes incommensurables après le camping-car 😉 Queenstown est une super ville, très belle, très dynamique, située au bord du Lac Wakatipu. Nous nous sommes baladés dans la ville et dans les environs, les paysages étaient magnifiques, pas étonnant qu’ils aient été choisis par Sir Peter Jackson comme décors des fameux films du Seigneur des Anneaux ! À Queenstown, nous avons également visité le sanctuaire des kiwis, un refuge où de nombreux animaux indigènes sont soignés mais également un endroit faisant partie du programme national d’élevage des kiwis, ces oiseaux nationaux qui sont en voie d’extinction. Fans d’escape rooms, nous n’avons pas résisté à la tentation et nous nous sommes offerts une petite heure d’aventure. Nous avons réussi (de justesse !) à résoudre les énigmes de « Murder in the Old Man Range ». Nous avons également traversé le Lac Wakaipu à bord du TSS Earnslaw, un superbe bateau à vapeur, pour nous rendre à Walter’s Peak pour un merveilleux « afternoon high tea » et une visite des animaux de la ferme. Une activité très touristique mais pourquoi pas ?... De temps en temps, faire partie d’une horde de touristes asiatiques fait aussi partie de l’aventure. Anokhi s’est fait une petite copine chinoise et nous avons eu le plaisir de pouvoir échanger un moment avec sa maman, grande amatrice de voyages, qui rêve de pouvoir visiter la Suisse un jour mais qui a peur de ne rien pouvoir y manger. Il était intéressant d’entendre ce que les touristes chinois disent entre eux de la Suisse. Un pays magnifique, de carte postale, mais où on mange très mal, même dans les restaurants chinois. C’est vrai que si vous avez voyagé en Chine, les restaurants chinois en Suisse n’ont juste rien à voir ! D’après cette dame, la Suisse est aussi considérée comme un endroit où il n’y a pas grand-chose à faire pour les touristes et où on s’ennuie vite. Nous avons adoré notre voyage en Nouvelle-Zélande ! Deux semaines bien remplies et pourtant insuffisantes pour découvrir toutes ses merveilles et son immense diversité. De superbes forêts, de très belles montagnes et des lacs turquois, aux eaux si propres et limpides qu'on peut y observer les truites et saumons nageant plusieurs mètres sous la surface. Bien sûr, ces paysages, par endroits, nous ont rappelé la Suisse et l'Angleterre et pourtant... ils sont bien différents ! La nature est de toute beauté et d'une propreté impeccable. Un immense effort est mis en oeuvre afin de préserver les paysages et l'écosystème fragile du pays. Nous avons beaucoup aimé découvrir la faune et la flore indigènes, uniques et extraordinaires. Les villes aussi sont développées avec beaucoup d'attention et elles sont tout simplement belles, agréables et bien aménagées. C'était le printemps dans cette partie du monde, nous avons donc pu admirer les arbres en fleurs, les agneaux, les jeunes veaux et les petits cannetons. Au début, ça faisait un peu bizarre pour nos enfants de combiner ces images printanières avec la célébration de Halloween mais c'est comme ça que ça se passe dans l'hémisphère sud !
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Kean et CeliaNous sommes les parents de 3 merveilleux enfants. Archives
January 2018
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